Maison en bois, attention aux champs électromagnétiques !
La construction écologique ne représente encore qu'une niche comparativement à la globalité de la construction neuve en France. La construction bois représente tout même 7 à 8 % des mises en chantier de logements individuels, mais un niveau bien en de-ça de celui de nos voisins allemands (30 %) ou scandinaves (60 %). Elle suit cependant une croissance régulière année après année. Et c'est une bonne chose car, et en dehors de son aspect environnemental essentiel, les maisons bois offrent un confort intérieur très agréable; en grande partie du à l'effusivité du bois et à sa capacité à équilibrer l'hygrométrie intérieure (le bois absorbe l'humidité quand l'hygrométrie est élevée et la relâche quand l'air est sec). C'est un grand confort !
D'un point de vue sanitaire il faut cependant porter attention aux COV (composés organiques volatiles) qui s'exhalent des bois contre-collés ou agglomérés. Il conviendrait, si de tels bois sont utilisés dans une construction, d'observer au minimum un temps de ventilation important avant tout occupation et, au mieux, de faire réaliser une mesure des COV avant toute installation et emménagement. Rappelons que certains COV sont classés "cancérogènes avérés" notamment le formaldéhyde, très présent dans les colles utilisés pour les bois composites.
Mais un autre problème conséquent est inhérent aux maisons bois: la pollution électromagnétique.
Mis à part ces nombreux atouts, la maison bois a cependant un défaut (personne n'est parfait !) et non des moindres. Par sa capacité "d'isolant électrique" qui se transforme ici en désavantage, le bois garde présent et statique dans l'espace la totalité des champs électriques basses fréquences produits à l'intérieur de la maison, quand les autres matériaux d'origine minérale (la pierre, la brique, le bloc béton...) en évacuent une partie par le potentiel électrique du sol avec lequel ils sont en contact. Il est très facile de montrer ce phénomène en comparant simplement la mesure du champ électrique produit par une rallonge préalablement branchée, une fois posée sur un carrelage par exemple, une seconde fois posée sur une planche en bois. La différence est flagrante ! Ce phénomène expose davantage les occupants d'une telle maison aux champs électriques alternatifs que dans toute autre construction.
Ce sont les champs électriques alternatifs 50 Hertz qui sont en cause dans cette problématique. Ceux-là mêmes générés par le réseau de distribution domestique et par tous les appareils ou objets branchés à ce même réseau. C'est à dire : le tableau électrique, tous les câbles intégrés, les boîtes de dérivation, les prises, interrupteurs, plafonniers et appliques murales, les radiateurs électriques, les spots intégrés, mais aussi, les rallonges, les multiprises, les TV, les ordinateurs, les lampes, les chaines HIFI, les appareils d'électroménager, etc., (la liste est longue, regardez simplement autour de vous). Tout le réseau additionné aux appareils branchés produit un électrosmog conséquent qui reste contraint par le bois. Les mesures dans les maisons bois montrent des valeurs qui oscillent entre 80 et 300 V/m sur les lieux de vie courants: cuisine, chambre, bureau...alors que 10 V/m représente le seuil des recommandations en habitat sain.
Le plus dommageable c'est qu'une construction bois qui limite la présence des champs électriques est tout à fait réalisable ! Les techniques d'électricité biocompatible sont particulièrement efficaces et permettent d'évacuer, par le biais de la prise de terre électrique de l'installation, les champs électriques produits à l'intérieur du logement. À la place de gaines ou de fil électriques classiques, ce sont des gaines blindées ou des fils blindés qui composeront l'installation, installation réalisée par un électricien spécialisé (faire intervenir un géobiologue ou un spécialiste en environnement électromagnétique est également une bonne chose pour aider les maîtres d'œuvre et électriciens à concevoir l'architecture de l'installation blindée). Cependant, une installation de ce type coûte environ 25% plus chère qu'une installation ordinaire et cela peut en freiner certains, on peut le comprendre. Mais, il n'y a plus d'ambiguïté, les effets des champs électromagnétiques sur le corps humain sont réels et connus. L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) signal désormais sur son site qu'une "association statistique entre exposition aux champs magnétiques extrêmement basses fréquences et leucémie infantile a été observée par différentes études épidémiologiques. Ces études montrent même une bonne cohérence entre elles". Rappelons également qu'en 2002, le CIRC (centre international de recherche contre le cancer) a classé les champs basse fréquence (50-60 Hz), cancérogènes possibles (groupe 2B). Les études scientifiques, qu'elles soient indépendantes ou non, qui montrent les effets des champs électromagnétiques sur la physiologie humaine sont innombrables à ce jour. Seules les valeurs limites pour la protection du public ne font pas consensus et sont encore sujet de débat pour les scientifiques. Par prévention ou par précaution et en attendant que la sphère scientifique se mette d'accord, il convient plutôt de suivre les recommandations internationales les plus basses afin de protéger notre santé et celle des plus fragiles d'entre nous.
De plus, dans un environnement électromagnétique de plus en plus présent (notre niveau d'exposition aux ondes électromagnétiques artificielles est de plus en plus élevé avec une augmentation exponentielle ces dernières années du au développement de la téléphonie mobile), réaliser un habitat sain avec un niveau de pollution électromagnétique maîtrisé, est une priorité sanitaire.
Réaliser une électricité blindée ou non ? Votre santé et celle de vos proches n'en vaut-elle pas le prix ?
Et pour une maison bois déjà construite ?
Dans le cas d'une maison en bois déjà construite, faire réaliser une étude électromagnétique est la première chose à faire. Une étude électromagnétique permet de mesurer le niveau de pollution, d'identifier les sources d'émission et d'envisager les différentes remédiations possibles en fonction des situation et de la configuration du logement. Comme il est rarement envisageable de refaire faire toute l'électricité, le plus souvent pour le surcoût généré, des techniques spécifiques localisées sont déployées pour corriger les problèmes mis en évidence par la mesure in situ. Que ce soit par l'usage d'IAC (interrupteur automatique de champ), de télé-rupteurs, de câbles blindés, de peintures blindées, par usage de techniques de mise à la terre, il est possible de neutraliser une grande partie des champs électriques alternatifs à l'intérieur d'une maison bois.
Suite à une étude électromagnétique réalisée dans leur maison en bois, monsieur et madame M. ont suivi et réalisé les corrections préconisées. Un électricien spécialisé est intervenu pour intégrer des télé-rupteurs permettant de couper à hauteur du tableau électrique, le réseau alimentant leur chambre et ainsi diminuer leur niveau de tension enduite (le tension induite mesurée sur le lit étant directement lié à la présence de champs électriques dans l'espace) ainsi que des blocs de prises pour limiter l'accumulation de multiprises dans les bureaux respectifs de monsieur et madame. Et, s'armant de courage, ils ont eux-mêmes réaliser un blindage de leur poste de bureau suite à des conseils avisés. Ce blindage a permis de faire baisser les champs électriques mesurés sur les bureaux de près de 70 %, passant de 125 à 40 V/m.
Pour ce faire, de la peinture technique au graffite et des connectiques de mise à la terre ont été utilisées.
Voici leur témoignage:
"Une maison récente, en ossature bois en pleine nature. Et cependant 4 propriétaires successifs en 15 ans, 3 divorces et une séparation engagée puis reconsidérée. Parmi les éléments que nous avons explorés pour donner une nouvelle chance à notre relation : un diagnostic géobiologique. Nous avons trouvé en Bruno Monier un expert ouvert, attentif et humain. Le constat a été fait : des perturbations énergétiques néfastes dans plusieurs pièces et de multiples fils électriques sous planché, dans les cloisons et appareils branchés produisant des champs électriques qui se trouvaient piégés par l’environnement bois isolant. Nous avons engagé les transformations conseillées et un contrôle par monsieur Monier a montré que la situation était nettement améliorée." Vincent M.
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